Les morilles me fascinent de plus en plus. J’ai découvert ce champignon printanier tardivement, après quelques lectures j’ai commencé à les chercher, essayant de comprendre quels étaient les biotopes et les périodes favorables. La quête fut longue et sans réussite pendant 3 ans.

La morille est réputée pour être la reine du camouflage et c’est vrai. On peut passer à côté sans la voir. Il faut vraiment poser le regard dessus pour la découvrir. Cette difficulté rend sa découverte vraiment gratifiante. Une fois la première découverte on emmagasine de l’expérience et on commence à essayer de comprendre comment fonctionne  la jolie printanière.

Mes coins favoris sont toujours à proximité de frênes, pas toujours dans les bois. J’ai remarqué une réelle affinité des morilles avec les pierres, particulièrement les vieux murets. Mais elles sont tellement surprenantes qu’il faut toujours ouvrir l’oeuil même dans des secteurs qui semblent peu propices. 

Elle apprécie bien sûr la proximité des rivières alors bonne quête printanière !